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REGISTRES DU BUREAU
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[i547]
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CVII [LVI]. ----- XX* ESCUZ DEMANDEZ
12 juillet 15
Du mardy, xii" jour de Juillet mil v° xlvii.
En assemblée le jour d'uy faicte, en l'Ostel de la ville de Paris, de Mess™ les Conseillers d'icelle,pour adviser sur la coppie collationnée à l'original d'unes lettres patentes du Roy Henry, par laquelle il demande à lad. Ville la somme de vingt mil escuz soleil, moderée de xlm escuz, que demandoit le feu Roy Françoys, son pere, au mois de Fevrier dernier; en laquelle se sont trouvez, c'est assavoir :
Monsr le Prevost des Marchans, Me Loys Gayant;
Tanneguy, Berthelemy, Charpentier, Eschevins ;
Monsrle Lieutenant civil, Morin; Monsr le Lieutenant particulier, de Bragelongne; Perdrier, Paillart, T. de Montmirel, Bouchard, Larcher, Lelieur, Conseillers de Ville.
En la presence desquelz, Monsr le Prevost des Marchans a presenté une lettres missives du Roy, dont la teneur ensuict :
Lettres missives du Roy.
i i juillet 1547. "De par le Roy "Très chers et bien amez, pour ce que nous voullons faire nourrir en nostre ville de Paris, pendant nostre voyage, les bestes qui nous ont esté admenées d'Affrique, à ceste cause vous les receverez et donnerez ordre à leur nourriture et à l'entretement de ceulx qui en ont la charge, ainsi que vous dira plus amplement de nostre part nostre cousin le Grant Escuyer'1', lequel vous croirez en cest endroit, comme nous mesmes, et vous nous ferez service très
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r le Roy à la Ville , modérez de xl".
. (Fol. 61 v°.)
agreable. Donné à Sainct Germain en Laye, le xi" jour de Juillet mil v° xlvii, v
Signé: "HENRY Duthier.»
Et au dessus estoit escript :
«A noz très chers et bien amez les Prevost cles Marchans et Eschevins de nostre bonne Ville de Paris, r,
Après lecture desd, lettres et que mond. sr le Prevost a remonstré la derniere conclusion de l'assemblée pour lesd. xlm escuz, a esté conclud, advisé et deliberé par les dessusdictz que, quant ausd, xx5' escuz, mond. sr le Prevost des Marchans, ou autre du Bureau de lad. Ville, doibt aller vers le Roy et son Conseil, luy faire pareilles remonstrances qu'il a esté deliberé pour lesd, xl" escuz, et des grans fraiz que lad. Ville a faictz ès obseques du feu Roy, et de ceulx qu'il conviendra faire ès joyeuses entrées du Roy et de la Royne, à present regnans, qui cousleront plus de xlm livres tournois. Et après avoir faict le devoir de faire lesd, remonstrances et que le Roy et son Conseil ne vueille quicter lad. Ville, ou faire mode-racion, et qu'il ayt arresté d'avoir lad. somme, pour son urgente neccessité, obtenir dud. seigneur lettres telles qu'il sera neccessaire pour lever lad. somme par le plus doulz moyen qu'il sera possible, et demander dellay de temps, pour icelle lever.
Et quant ausdictes bestes, actendu que lad. Ville n'a aucun lieu pour les loger el qu'elle est assez chargée en autres choses, remonstrer l'imposibilité de ce faire.
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CVIII [LVII]. — Bestes sauvages du Roy.
18 juillet i54t. (Fol. 62.)
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Du xviii" jour de Juillet mil vc xlvii.
Aujourd'uy sont venuz et comparuz au Bureau de la Ville de Paris, Pierre Destaiz, gouverneur du dromadaire du Roy, Laurens Soriot, gouverneur de l'once, et Michel Scoflier, gouverneur du lyon dud. seigneur, lesquelz ont presenté à Mess" de la Ville
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unes lettres missives du Roy, de laquelle la teneur ensuit :
16 juillet 1547. "De par le Roy "Très chers et bien amez, à nostre partenient de Sainct Germain en Laye, nous vous escripvismes par
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O Claude Gouffier, duc de Roannais, marquis de Boisy, comte de Maulévrier, chevalier de l'ordre, avait succédé, le 22 octobre 1546, à Jacques Galiot de Genouillac, en qualité de Grand Ecuyer; il conserva celte charge jusqu'à sa mort, arrivée en 1570, à Villers-Cotterêts.
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